UNE SITUATION QUI NE CESSE DE SE DEGRADER

Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2024, la guerre s’est arrêtée au Liban. Mais la guerre de qui ? Celle des civils innocents ballotés sur les routes qui ont vu leurs familles détruites, leur monde se désagréger ? Celle des enfants terrorisés par deux mois de conflit ?

Au Liban, la situation ne cesse de se dégrader. Entre le moment où ces mots sont écrits et celui où ils seront lus, tout aura encore changé. Les enfants, déjà fortement touchés par la sévère crise économique, subissent le traumatisme de trop.

Comment grandir dans un monde si incertain ?
Les adultes ayant déjà connu les affres de la guerre ont été replongés dans ce qu’ils redoutaient le plus.
La jeunesse que nous avions rencontrée lors de notre mission de 2018 exprimait déjà sa crainte d’une nouvelle guerre. Cette angoisse sourde les empêchait de se projeter dans l’avenir. La guerre est revenue et a frappé au cœur même de la ville. Aucun Libanais ne se sent en sécurité.

Avec 30 €/mois

Notre partenaire LIBAMI peut apporter l’aide alimentaire nécessaire à toute une famille.

Avec 40 €/mois

Vous financez la moitié de la scolarité d’un enfant dans une école semi publique.

LIBAMI au service des familles

Les locaux de Libami sont situés dans le quartier de Nabaa. Chiites, Sunnites et Chrétiens y vivent ensemble. Le quartier n’a pas été touché par les frappes israéliennes.

Les familles suivies par Libami sont cependant directement concernées par les conséquences de ce conflit. Vivant dans des conditions de très grande précarité, elles n’ont pas hésité à ouvrir leurs portes à leurs proches réfugiés du Sud.

Dans la pièce unique leur servant de logement, s’entassent dorénavant 15 à 20 personnes. Libami s’est aussitôt mis au service de ces familles en fournissant des matelas. L’association ne peut cependant pas subvenir à tous les nouveaux besoins générés par cette nouvelle situation.

Comment nourrir, soigner ces nouveaux arrivants ? 

Comment réussir à maintenir des conditions d’hygiène correctes dans ces logements déjà vétustes ?

La peur d’une épidémie se rajoute aux autres craintes.

Maintenir un semblant de normalité

Durant ces deux mois, Libami a cherché à maintenir un semblant de normalité. L’association a maintenu ses cours pour les enfants et leur a assuré le repas du midi. L’ouverture des écoles étant aléatoire, les enfants trouvent à Libami un lieu propice à l’apprentissage. 

Devant la difficulté pour les enseignants à se déplacer dans une ville transformée, Libami a tenté, durant quelques semaines, d’assurer les cours par visio. Les parents venaient tout de même chercher les repas dans les locaux.

Mais l’expérience s’est révélée trop compliquée. Trop d’enfants ne parvenaient pas à se connecter. Manque d’électricité, manque de matériel, surpopulation des logements… L’association a donc décidé de reprendre le soutien scolaire en présentiel. La nuit noire tombant vers 18 heures, les cours finissent plus tôt. 

Il est trop dangereux pour les enfants de rentrer chez eux la nuit. Les enfants sortent ainsi pour quelques heures de leur domicile surpeuplé.

En tant que donateur, vous pouvez :

Indispensable soutien psychologique

Les troubles de comportement liés au stress, déjà observés avec la crise économique, sont exacerbés. Les enfants vivent dans la terreur et présentent des troubles du sommeil. Le soutien psychologique qui avait été mis en place avant la guerre est maintenu. 

Les assistantes sociales repèrent avec l’aide des mamans les enfants qui en ont le plus besoin. Désirée Azzi, la psychologue, qui n’est autre que la fille de Nohad Azzi, fondatrice de Libami, vient une à deux fois par semaine pour recevoir les enfants ou les mères qui sont en demande.

Libami se démène chaque jour, sans savoir de quoi sera fait le lendemain, afin de maintenir la qualité de l’aide qui les définit. Malgré le danger et la peur, les assistantes sociales estiment de leur devoir d’être présentes.

Elles tentent de répondre au mieux à toutes les demandes. L’association n’abandonne pas. Elle représente un repère fiable et sécurisant pour les enfants traumatisés et permet aux familles d’affronter l’adversité.

27 800 €

Club des jeunes : 4 000 €

Soutien financier aux familles par le paiement de
factures (scolarité, loyer, frais médicaux…)

Bénéficiaires : 48 enfants au club, jusqu’à 580 familles soutenues en 2023

Soutien scolaire : 23 800 €
Cours de soutien scolaire et d’enseignement
Repas complet à midi aux enfants

Bénéficiaires : 60 enfants, 8 salaires de professeurs à mi-temps

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Louvil (59)
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Equipe bénévole d’Ile-de-France

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