Depuis l’explosion du port de Beyrouth en 2020, le Liban traverse une crise économique et sociale sans précédent, aggravée par une instabilité politique persistante. L’effondrement de la monnaie nationale, la flambée des prix et la pénurie de services publics ont fait basculer une grande partie de la population dans la pauvreté. De plus en plus de familles peinent à subvenir à leurs besoins essentiels, comme se loger ou se nourrir dignement. Incapables de financer les frais de scolarité dans les établissements privés – qui accueillaient auparavant la majorité des élèves – les parents se tournent vers un système éducatif public exsangue. Faute de moyens, d’infrastructures et de personnel enseignant, celui-ci ne parvient pas à absorber l’afflux massif d’élèves.
Les écoles ferment les unes après les autres, fragilisées par la grève de nombreux enseignants non rémunérés depuis des mois. La déscolarisation, amorcée pendant la pandémie de Covid-19, s’accélère, laissant des milliers d’enfants livrés à eux-mêmes. Dans ce contexte chaotique, les enfants placés ou vivant en institution sont particulièrement vulnérables, dans un pays dont les institutions peinent à assurer leur protection et leur éducation.
Les conséquences psychologiques sont alarmantes : face au désarroi de leurs parents et à l’insécurité constante, les enfants développent des troubles anxieux, exacerbés par la guerre et la menace permanente représentée par les survols de drones israéliens dans le sud du pays. Cette région, partiellement détruite, est aujourd’hui l’une des plus touchées par la pauvreté et la déscolarisation.
Selon l’Independent Task Force for Lebanon (ITFL), 80 % de la population du Sud est menacée de basculer dans l’extrême pauvreté, contre 60 % dans le reste du pays. Selon la banque mondiale avant même le début des hostilités avec Israël, 70% de la population connaissait déjà une pauvreté à caractère multidimensionnel.
L’arrivée récente d’un nouveau président ravive un léger espoir de stabilisation, mais les besoins humanitaires restent immenses, notamment pour assurer un avenir aux enfants du Liban.
À Beyrouth, Libami soutient des enfants issus de familles précarisées grâce à un accompagnement scolaire et psychosocial structurant, visant à prévenir la déscolarisation et à renforcer la stabilité des foyers dans un contexte de crise aiguë.
Verdun (55)
Contact : Michel SEYWERT
Ouches (42)
Contact : Christine MARTINETTI
Villerest (42)
Contact : Guy VEILLAS
Lyon (69)
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Voiron (38)
Contact : Louis-Marie SOURICE
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Anglet (64)
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Niort (79)
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Louvil (59)
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