Bien que le Bangladesh ait ratifié la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dès 1990, l’accès effectif aux droits fondamentaux reste un défi majeur pour une grande partie de sa jeunesse. La pauvreté touche une majorité d’enfants, en grande partie à cause d’un chômage élevé chez les adultes et de conditions climatiques extrêmes – notamment les inondations fréquentes dans les zones rurales – qui aggravent l’insécurité alimentaire.
Malgré une scolarité obligatoire de 6 à 10 ans et un enseignement théoriquement gratuit, de nombreux enfants restent exclus du système éducatif, faute d’infrastructures accessibles ou en raison de contraintes économiques. Selon l’enquête nationale de 2022, 3,5 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans sont encore engagés dans le travail, dont plus d’un million dans des conditions dangereuses. Les filles sont particulièrement vulnérables : près d’un tiers sont mariées avant l’âge de 15 ans, souvent dans des zones rurales dépourvues d’écoles.
Avec une population jeune – 50 % des habitants ont moins de 26 ans – le pays ne parvient pas à créer suffisamment d’emplois décents. L’économie informelle domine à près de 85 %, avec des conditions de travail précaires. Enfin, bien que peu émetteur de gaz à effet de serre, le Bangladesh est l’un des pays les plus exposés aux effets du changement climatique, en particulier dans les « chars », ces îles fluviales isolées et régulièrement inondées, où les enfants grandissent loin des écoles, de l’eau potable et des soins de santé.
Accès à l’éducation de qualité pour les enfants des zones isolées du nord du Bangladesh
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