Beaucoup de fillettes apprennent à avoir honte de leur corps avant même de comprendre ce que sont leur règles. Un bout de chiffon leur est donné sans autre explication. Ces changements biologiques leur donne un sentiment d’infériorité.
> Plus de 80% des femmes n’ont pas les moyens d’acheter des protections périodiques. Quand le tabou des règles se conjugue à la pauvreté, il oblige les femmes à utiliser des bouts de tissu qu’elles doivent cacher et ne peuvent faire sécher à l’air libre, posant un grave problème de santé.
Si près d’un quart des filles abandonne leur cursus scolaire après leurs premières règles, elles sont aussi nombreuses à s’absenter pendant au moins quatre jours par mois, faute de moyens pour gérer (possibilité de se changer, latrines …).
>Tout le développement personnel de la jeune fille s’en trouve affecté.
A Shanthi School, l’infirmière scolaire de notre partenaire SEVAI, gère, avec l’implication de mamans d’élèves, un atelier de fabrication de protections périodiques. Leur distribution gratuite permet de lutter contre l’absentéisme scolaire.