SENEGAL / La scolarisation des jeunes filles, alternative au mariage précoce
La pratique du mariage précoce est encouragée par la précarité, particulièrement dans les zones rurales défavorisées où les familles tendent à marier leurs filles, parce qu’elles ne sont pas économiquement en mesure de les élever. Et la coutume qui veut qu’on les marie dès 13/14 ans pèse aussi d’un poids non négligeable…
À Baba-Garage, communauté rurale loin de toute infrastructure et de grande ville, avec une population grandissante (25 000 habitants répartis dans 50 villages et 20 hameaux), on s’organise pourtant.
Une équipe éducative dynamique, en lien avec les parents, se bat pour favoriser au maximum l’accès des jeunes filles au collège. Plus de la moitié de la population habite à une distance d’au moins 10 km du bourg…
Grâce à des financement de Caritas, l’internat en ruine a pu être réhabilité ; en 2017, les AEM prennent la relève pour soutenir ce programme, permettant ainsi à ces adolescentes d’accéder à des études d’enseignement général ou technique et d’échapper au mariage précoce.
Aujourd’hui, 25 jeunes filles ont accès à l’éducation dans ce collège de Baba-Garage et peuvent choisir leur avenir.
> Avec 38 €/an, 1 jeune fille peut être scolarisée en collège et échapper au mariage forcé.