Permettre un accès à une éducation de qualité en milieu rural, avec le CIER d’AZN

Le Centre d’Instruction et d’Éducation Rural (CIER), pour l’accès à la scolarité des enfants de familles en précarité économique en milieu rural

Alors que les jeunes de moins de 15 ans représentent 45,3 % de la population burkinabè, la scolarisation rencontre de nombreux obstacles : insuffisance des structures d’accueil, faible efficacité du système éducatif et taux de redoublement important. S’ajoutent l’insuffisance de matériel didactique, la difficulté pour l’État de rémunérer les enseignants, les frais scolaires trop élevés… En milieu rural, les longues distances à parcourir à pied (5 ou 6 km en moyenne) pour se rendre à l’école sont un facteur de décrochage. Autre élément fondamental : la malnutrition dont souffrent entre 26 et 56 % des enfants.
Le Centre d’Instruction et d’Éducation Rural (CIER) répond à un besoin crucial de scolarisation des enfants, dans la région de Guiè, à 60 km au nord de Ouagadougou. Il vient en appui aux quatorze écoles des onze villages partenaires, et à l’école «Kelyam» (enseignement adapté pour l’accueil d’élèves en échec scolaire).

33 % Taux de scolarisation des enfants de 7 à 12 ans
46 % Taux d’abandon des élèves en CM2

Burkina Faso

PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT

Bénéficiaires : 641 enfants (cantine de 3 des écoles partenaires du CIER) et 225 enfants (cantine école Kelyam du CIER)
Partenaire local : Association Zoramb Naagtaaba (AZN)
Equipe : 10 membres qui travaillent à temps plein.
Budget alloué: 12 000€

Le Centre d’Instruction et d’Éducation Rurale (CIER) travaille à promouvoir l’éducation de la population en milieu rural par un engagement constant sur le terrain, au plus près des jeunes et de leur famille. Ceci concerne l’accès à l’école pour les enfants (garçons et filles sans distinction) ; la lutte contre l’échec scolaire des jeunes par l’amélioration des méthodes d’apprentissage ; l’enseignement auprès d’adultes en échec scolaire pour leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer une activité professionnelle et la sensibilisation des familles à la scolarisation dans un contexte où le travail des enfants est encore fréquent.

LE FORT IMPACT DE L’ÉDUCATION SUR LE MONDE RURAL

Au fil des années d’existence du CIER, ce sont des centaines d’habitants de la région qui, sachant lire et écrire en français ou en mooré (langue maternelle), assimilent facilement les techniques novatrices enseignées dans le cadre de l’AZN, dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.

L’ÉDUCATION COMME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

Beaucoup de personnes issues du CIER exercent une activité économique (commerce, entreprenariat) et participent au fonctionnement des groupements et associations communautaires tels que les Conseils Villageois de Développement (CVD). Un nombre grandissant de jeunes diplômés exercent dans la fonction publique, dans des entreprises privées ou travaillent à leur compte. Ils deviennent ensuite des soutiens pour leur famille.

Notre partenaire de l’Association Zoramb Naagtaaba (AZN), à travers le Centre d’Instruction et d’Éducation Rural (CIER), s’inscrit dans une logique de promotion d’une éducation de qualité et de développement social et culturel.
Or, depuis 2020, la famine est devenue une réalité dans la région de Guiè. Du fait des mauvaises récoltes et d’un contexte national difficile, les prix des produits de première nécessité sont en hausse. Cet impact négatif sur le pouvoir d’achat des familles n’est pas sans incidence sur la scolarisation des enfants, qui n’est plus une priorité.
Face à cette situation, les cantines scolaires du CIER sont un rouage essentiel à la scolarisation : beaucoup d’enfants viennent à l’école parce qu’ils sont sûrs d’y trouver à manger le midi. L’existence des cantines est indispensable à plusieurs titres : la lutte contre les carences nutritionnelles, le maintien des enfants à l’école, l’amélioration des taux d’inscription et des rendements scolaires et l’égalité des chances.
Nous venons en appui au CIER pour les actions suivantes :

  • Participation aux frais de cantine de trois des écoles des onze villages durant trois mois
  • Participation aux frais de cantine de l’école Kelyam
Les Amis des Enfants du Monde au Burkina Faso

Equipe bénévole d'Alsace-Lorraine

Nancy (54)
Contact : Corinne CLAUDEL

Equipe bénévole de Bresse-Auvergne

Ouches (42)
Contact : Christine MARTINETTI

Villerest (42)
Contact : Guy VEILLAS

Equipe bénévole de Rhône-Alpes

Lyon (69)
Contact : Emmanuelle GAIDE

Voiron (38)
Contact : Louis-Marie SOURICE

Equipe bénévole de Languedoc-Provence

Avignon (84)
Contact : Gaëtan CHAPLEAU

Equipe bénévole du Sud-Ouest

Anglet (64)
Contact : Bernard MARTIN

Equipe bénévole du Centre-Ouest

Niort (79)
Contact : Bernard REVELLAT

Equipe bénévole de Pays de Loire-Bretagne

Le Fenouiller (85)
Contact : Alain CHAILLOU

Equipe bénévole du nord

Louvil (59)
Contact : Martine DUCROQUET

Equipe bénévole d’Ile-de-France

Mennecy (91)
Contact : Brigitte BRIANT