La crise sanitaire ne doit pas devenir une crise des droits de l’enfant

Au collège sénégalais de Baba Garage, le risque de mariages précoces évité

« Ici, pas de Covid-19 : la population a été très disciplinée, explique Malick Ndiaye, notre partenaire, gestionnaire du pensionnat du collège de Baba Garage, à l’Est de Dakar. Il s’en est pourtant fallu de peu que les conséquences économiques de la pandémie ne soient catastrophiques – beaucoup de familles se retrouvant en grande précarité, étant dans l’impossibilité de poursuivre leurs petits métiers générateurs de revenus. Avec le risque de multiplication des mariages précoces…

Plusieurs facteurs favorables ont permis d’éviter cela : une bonne campagne hivernale, avec des récoltes suffisantes en haricots et en mil. Au Sénégal, on dit : « Quand les haricots sont mûrs, la famine commence à disparaître. » Nous avons aussi bénéficié d’un appui de l’État (distribution de 1 200 kits alimentaires) et de la collectivité locale. Le marché hebdomadaire a pu être fréquenté, favorisant les échanges. Pour gérer la crise, on peut parler également de la forte solidarité coutumière des habitants. »

Le pensionnat de Baba Garage accueille 25 filles et 40 garçons

De jeunes Indiens hors castes protégés des trafiquants

Avec le confinement, en Inde, les Dalits (familles d’intouchables, sous-castes) et les tribus discriminées, tous journaliers peu payés, se trouvent sans ressources. Avec la fermeture des écoles, le travail des enfants explose.

 Pour couvrir leurs pertes financières, des entreprises cherchent cette main-d’œuvre bon marché, explique Kailash Satyarthi, défenseur des droits de l’enfant et Prix Nobel de la Paix. Des trafiquants rôdent à l’affût des familles à court d’argent pour les convaincre de faire travailler leurs enfants. »

Les classes informelles de nos partenaires, dans les villages et bidonvilles, poursuivent leur mission de protection des enfants en les sensibilisant à leurs droits, les préservant ainsi des trafiquants en tout genre. Les activités éducatives proposées leur permettent de rester en lieu sûr, d’apprendre à ne pas se laisser influencer par une personne qui leur ferait miroiter un bon emploi, etc. Cela grâce aux liens de confiance tissés avec les éducateurs avant la pandémie.

Au Honduras : favoriser l’accès à l’éducation des enfants tolupans

Au Honduras, les Tolupans vivent en harmonie avec la nature : ils prennent soin de leurs forêts, de leur terre et de l’eau. Ils vivent de cultures vivrières et de troc de café et de maïs.

Discriminés depuis toujours, ils n’ont accès ni aux soins, ni à l’éducation. Leur territoire est aujourd’hui pollué par l’exploitation minière et forestière. Beaucoup ont été privés de leur emploi dans les plantations de café à cause de la pandémie.

Et, en novembre, un ouragan a dévasté une partie de leur territoire.

Avec notre partenaire ACPH, nous faisons tout notre possible pour contribuer à favoriser l’accès à l’éducation des enfants, dans le respect de leur culture.

 

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