La sécurité alimentaire redevient LA préoccupation centrale de nos partenaires

Les enfants, moins sensibles au virus, ne sont pas identifiés comme des victimes du Coronavirus. Pourtant ils sont des victimes majeures de cette crise sanitaire mondiale.

LES ENFANTS Victimes de la précarité exacerbée par le(s) confinement(s)

La soudaineté et la rigidité des mesures de confinement prises par certains états a aggravé la situation des populations les plus vulnérables. Du jour au lendemain, le travail journalier qui assurait la survie des familles disparaissait, laissant place à une détresse alimentaire et sanitaire immédiate sans précédent : « Nous ne mourrons pas du virus, nous mourrons de faim », nous disait un interlocuteur bangladais en septembre 2020.

LES ENFANTS PRIVES DES SERVICES ESSENTIELS ET DE LEURS DROITS

De nombreux programmes d’éducation apportaient un repas journalier aux enfants. Le confinement ou la mise à l’arrêt de certaines structures d’accueil a supprimé ce repas ‘garanti’, et souvent l’accès aux soins.

D’après l’UNICEF, en octobre 2020, 265 millions d’enfants dans le monde n’avaient toujours pas accès aux repas scolaires.

La crise se prolonge, et les conséquences sur la nutrition, la santé, le bien-être et bien sûr l’éducation des enfants s’aggravent. 

Ainsi, faute de disponibilité des services de soins, le dépistage de la malnutrition et sa prise en charge reculent. 

La prévention sanitaire est sévèrement touchée: les vaccinations de routine n’ont pas lieu, les maladies infectieuses de l’enfance ne sont pas soignées et les services de santé maternelle et infantile sont réduits au minimum.

Le nombre d’enfants dans le monde touchés par la pauvreté multidimensionnelle explose

L’UNICEF estime que le nombre de ces enfants– qui n’ont accès ni à l’éducation, ni à la santé, au logement, à la nutrition, à l’assainissement ou à l’eau – a bondi de 15 % à la mi-2020, soit 150 millions d’enfants supplémentaires.

Cette situation est très préoccupante dans certains pays où nous agissons. Et l’année 2021 est menaçante et incertaine.

Notre action ne s’inscrit pas dans une logique d’urgence. Mais quand nos partenaires doivent faire face à la une telle détresse alimentaire, nous nous devons de les soutenir  :

  • pour éviter de perdre les acquis des actions développées depuis des années,
  • éviter une régression majeure de l’éducation et plus globalement des droits des enfants,
  • éviter que cette génération soit sacrifiée,
  • préparer le retour à l’éducation qui ne va pas de soi pour les populations vulnérables de ces pays. 

En 2020, beaucoup de nos partenaires ont développé dans l’urgence des programmes d’aide alimentaire. A gauche FFSC au Vietnam – à droite Village Pilote au Sénégal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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