Santé et éducation

La santé : pilier du cercle vertueux du développement

Plus qu’un droit fondamental, la santé permet à un enfant de réaliser son potentiel : un enfant en bonne santé peut aller à l’école et suivre les cours normalement. Il deviendra un adulte en bonne santé, qui pourra améliorer ses conditions de vie et transmettre les bons gestes d’hygiène à sa famille et sa communauté. 

Les AEM soutiennent des programmes à fort impact en faveur de la santé et de la nutrition à destination des enfants : centre des soins, récupération nutritionnelle, soutien aux enfants handicapés, santé scolaire …

 

Focus programme AEM : La santé à l’école au Burkina Faso

Les études menées par l’OMS, l’UNICEF, l’UNESCO et la Banque mondiale suggèrent que quatre composantes d’un programme de santé, d’hygiène et de nutrition scolaires peuvent appuyer une action commune plus intense visant à faire des écoles des lieux d’apprentissage de la santé pour les enfants. 

Il s’agit à la fois de soigner, mais aussi de prévenir : faire acquérir aux enfants les connaissances, les comportements, les valeurs et l’autonomie fonctionnelle nécessaires pour prendre les décisions les plus appropriées et les plus positives en matière de santé. Les pratiques d’hygiène acquises à l’école peuvent créer des habitudes positives pour toute la vie.

  • Au Burkina Faso, l’association Tall B Neere assure le suivi social de 37 enfants dont 11 sont actuellement internes, et dont certains souffrent d’un handicap physique ou mental.
  • Ils bénéficient tous d’un accès à l’école, de soins médicaux et d’un suivi psychologique.
  • Le personnel d’encadrement est formé au suivi et à l’encadrement des enfants.

En 2017, 43 750 € ont été affectés à des programmes de santé scolaire au Bangladesh, Burkina Faso, Haïti et Sénégal.

FOCUS PROGRAMME AEM : Les vaccinations couplées à la préscolarisation au Bangladesh

Les vaccinations permettent de protéger les enfants contre les risques de décès et de handicap liés aux principales maladies infantiles : la tuberculose, la diphtérie, le tétanos néonatal, la lèpre, la poliomyélite, la coqueluche, et la rougeole. 

  • Au Bangladesh, dans les petites écoles de Miriam Ashram qui accueillent des enfants d’âge préscolaire, Sister Bibiana directrice des écoles, invite les parents à amener leurs enfants au dispensaire géré par la congrégation, à date fixe, deux fois par an.
  • Les enfants sont examinés par le médecin pour un check up général et ils sont vaccinés dans le cadre du programme gouvernemental qui fournit les vaccins.
  • Des campagnes de prévention sont également mises en place à l’école, pour donner aux enfants des médicaments pour lutter contre les problèmes oculaires (vitamine A) et les oxyures.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les enfants reçoivent deux fois par semaine un apport nutritionnel (non négligeable), sous forme d’un goûter (appelé Tiffin)

 

La vaccination des enfants et les campagnes de sensibilisation permettent de réduire les risques et améliorer les comportements familiaux.

Informer sur les bases de l’hygiène, les besoins nutritifs, et diffuser des illustrations simples rappelant les règles élémentaires sont des moyens très efficaces pour informer les familles. 

Affiches de prévention chez nos partenaires en Haïti 

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