LES COLLÉGIENNES DE SAN LUCAS TOLIMAN
Poursuivre nos études dans le respect de notre culture…
Pour les filles des villages de l’ethnie kaqchikel, l’accès à l’école est compliqué mais vécu comme une chance ! Le père de Maira doit cumuler plusieurs emplois pour que cette jeune adolescente puisse aller à l’école. Maira témoigne, les yeux rougis par les larmes, tant l’émotion est forte lorsqu’elle nous expose ses difficultés :
« Je veux poursuivre des études pour être infirmière et aider la communauté. La vie est dure pour mes parents, car ils doivent se priver afin de me permettre d’aller à l’école, mais c’est mieux pour notre avenir. À l’école, les maîtres respectent notre culture kaqchikel, ils sont à l’écoute. Si nous arrivons en retard parce que nous avons aidé nos parents le matin avant de partir, ils ne nous grondent pas. On se sent bien à l’école. »
Maira, collégienne heureuse
Changer la vie de toute la communauté
La maman intervient et, avec beaucoup de force dans ses propos, elle explique :
« Je souhaite que mes filles n’aient pas la même vie que nous. Notre vie ressemble à celle d’esclaves, c’est si difficile… La vie de notre communauté changera si nos enfants apprennent à l’école. Je veux qu’elles aient un avenir et qu’elles n’aient pas de mauvais comportements. Je ne sais pas lire ni écrire, mes enfants peuvent maintenant me l’apprendre ! »
En soutenant les AEM, vous participez activement à ces programmes qui construisent l’avenir des enfants. Merci.
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La grande sœur, Emilsa, institutrice
Avoir été à l’école a été pour moi une opportunité de transformer un rêve en réalité !