En effet, en conformité avec la loi haïtienne, les familles biologiques doivent être reçues à deux reprises par les travailleurs sociaux de l’autorité centrale haïtienne (IBESR) afin de donner leur consentement éclairé à l’adoption de leur enfant. Or, l’Institut du Bien Etre Social, faute de personnel, ne les a pas convoquées depuis janvier 2015. Selon le responsable du service adoption, une dizaine de personnes devrait venir renforcer l’équipe pour procéder à la rencontre des familles biologiques et aux apparentements à compter du mois de mai.
Tous les responsables des crèches que nous avons visitées nous font part de leurs grandes difficultés pour subvenir aux besoins des enfants qui leur sont confiés, l’autorité centrale ne leur versant une somme destinée à couvrir les frais d’entretien de l’enfant que lors de l’apparentement. Tout le séjour antérieur à cette étape est donc à leur charge et dépend de la générosité de donateurs privés ou d’associations.